TAX THE HEAT
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Rock 60's, Stoner
Chroniques

Fed To The Lions
JackL
Journaliste

TAX THE HEAT

12 titres
Rock 60's, Stoner
Durée: 39 mn
Sortie le 08/04/2016
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Tax The Heat... Ce nom ne vous dit sûrement rien. Originaire de Bristol, ce nouveau groupe compte bien faire revivre l'esprit des groupes des années 60's en prônant des influences telles les Beatles, les Kinks, les Black Keys ou encore Jack White. Après de nombreuses affiches prestigieuses comme le Download festival, le Calling festival avec Aerosmith, le Steelhouse Festival ou encore le Camden Rocks Festival, Tax The Heat se décide enfin à sortir son premier album, "Fed To The Lions" en ce mois d'avril 2016, à la pochette tout droit sortie des années 60, très soignée, d'ailleurs rappelant étrangement le groupe Vintage Trouble.

L'album démarre avec "Highway Home". Dès les premiers secondes, on est impressionnés par la lourdeur du mixage, et on se demande si on ne lorgne pas plutôt vers Queens Of The Stone Age. C'est alors que la voix d'Alex Veale entre en scène, très "british" (en même temps...), et que le riff d'"Animals" déboule. On est en plein dans le rock anglais avec cette saturation de guitare typique, mais toujours avec ce côté lourd caractéristique du Stoner. On retrouve quand même un côté très Black Keys sur "Hit Me Hard", une influence Who sur "Stood On The Platform to Leave".

L'album est assez court, mais les pistes s'enchaînent agréablement. En fait, plus les pistes défilent, plus on se dit que Tax The Heat pioche par ci par là, certes ingénieusement, mais sans vraiment réussir à affirmer sa propre personnalité, mis à part sa production léchée. Le son est très bon et il est mixé parfaitement par Evansson (Robert Plant, Siouxsie Sioux and Goldfrapp). Les musiciens font le job comme il faut. Alex Veale est sacrément en voix et sa guitare est en place. Le reste des musiciens, à savoir JP Jacyshyn et sa deuxième gratte, la basse d'Antonio Angotti et les fûts martelés comme il faut de Jack Taylor n'ont rien à envier à leur frontman.

Des morceaux retiennent notre attention comme "Some Sympathy" et son refrain paré pour le live, "Caroline" et son côté Rock N Roll ou encore "Lost Our Way", clôturant l'album.

Au final, l'album terminé, le bilan est assez complexe à réaliser. Ce n'est pas l'album du siècle, loin de là, mais il transpire la nostalgie du Rock et l'écoute en est vraiment sympa. Ces gars là aiment cette musique, et quelque part, pour un premier album, Tax The Heat nous ponds un bel hommage. A voir sur la longueur, mais en tout cas, ils commencent à se faire un petit nom.